Équité, diversité, inclusion et décolonisation

La Société canadienne des médiévistes/Canadian Society of Medievalists s'engage à lutter contre la discrimination, le sectarisme, les préjugés et l'injustice au sein de l’association et dans notre domaine. Ne pas s'attaquer à l'injustice nuit à nos étudiants, à nos collègues, à notre discipline et aux Canadiens. Pour cette raison, la CSM/SCM encourage fortement ses membres à s'engager dans les principes de l'EDID (équité, diversité, inclusion et décolonisation).

La CSM/SCM s'efforce d'inclure et d'inviter des chercheurs issus de groupes en quête d'équité à présenter leurs travaux lors de ses réunions et dans sa revue. Nous nous efforçons également d'inclure des travaux relatifs aux thèmes de l'EDID. En outre, la Société s'efforce d'appliquer les principes de l'EDID lors du recrutement de ses membres. Il s'agit notamment de viser la diversité disciplinaire, régionale et linguistique.

Le rapport Créer une étincelle pour le changement de la Fédération canadienne des sciences humaines et sociales fournit des résumés utiles des principes de l'EDID à l'intention de ses associations membres.

English: https://www.federationhss.ca/en/programs-policy/edi-and-decolonization/igniting-change

Française: https://www.federationhss.ca/sites/default/files/2021-10/Igniting-Change-Final-Report-and-Recommendations-fr.pdf

L’équité va au-delà de l'égalité : « Il s’agit de comprendre et d’accommoder la différence, et de fournir aux personnes ce dont [elles] ont besoin pour accéder au milieu académique et s’y épanouir. » (p. 8)

La diversité est le principe qui encourage les membres et le travail de la Société à refléter « toute la gamme des différences humaines, culturelles et sociétales entre les populations du Canada. » (p. 7)

L'inclusion vise à « éliminer les obstacles qui entravent la participation, l’engagement, la représentation et l’autonomisation (‘empowerment’) des membres de diverses identités et origines dans la vie du milieu académique. » (p. 7)

La décolonisation implique « de confronter et déstabiliser l’impact qu’ont eu l’histoire coloniale, les idéologies, les expériences et les legs sur les disciplines, les archives, les canons, les programmes d’études, les méthodologies et les pédagogies, ainsi que sur les structures de gouvernance [et] la conception institutionnelle, ... [La décolonisation vise à] réapprendre et [à] reconstruire les fondements sociaux, culturels et linguistiques qui ont été perdus ou érodés par le colonialisme. » (p. 7)