Our Featured Medievalist this month is Stephanie Morley!
You’re arriving at an airport for a research trip and the border control agent asks what you do. How do you answer?
I say I teach at Saint Mary’s University, which is true. I’m generally grumpy about air travel and this answer garners the least amount of eye-rolling (or anti-intellectualist commentary) from border agents sufficient to get me through security with the least exasperation, even though it’s not the whole story. I always indicate the trip is for pleasure, when it is for work, because that is a path of least resistance. I think I should alter this strategy. Work is work, and should be valued as such.
Crossing the Blue Water Bridge to attend Kalamazoo is a notable exception. Usually by the time I cross, the border agents have encountered so many medievalists on their way to Congress that they are actually interested in what I (we) do. And extra points for the guy who asked if I had any firearms or medieval broadswords to declare.
It must be said that my border crossings are only ever uneventful, if sometimes irritating. Many of my colleagues and friends are not as lucky as I.
What projects are you currently working on?
With my eminent colleague, Brandon Alakas, I am working on the first scholarly edition of Richard Whitford’s Diverse Holy Instructions for the Exeter Medieval Texts and Studies series at Liverpool University Press. I’m also working on a student edition of Lady Margaret Beaufort’s Middle English translations of two devotional texts for the TEAMS Middle English Texts series. Editing is bloody-minded work. Oddly satisfying, but bloody-minded.
What do you think is the best part of being a medievalist?
The money.
Where can we find/read some of your work?
My most recent article appears in Devotional Literature and Practice in Medieval England (K.R. Vulic, S. Uselmann, C.A. Grise, eds.), a collection of essays on the reading and reception of devotional literature in England. It’s a fantastic book and I am pleased and proud to be included alongside such excellent, thoughtful work. http://www.brepols.net/Pages/ShowProduct.aspx?prod_id=IS-9782503530291-1
You will also find some of my work, albeit more ephemeral, at the upcoming Atlantic Medieval Association’s annual meeting, being held this year at Dalhousie University 22-23 September 2017. Along with Jennifer Bain at Dalhousie, I am co-organising the SSHRC-funded conference, Material Matters, celebrating the return of the Salzinnes Antiphonal to Saint Mary’s University. The antiphonal is a lushly illustrated sixteenth-century manuscript from the Cistercian Abbey of Namur (Belgium) that offers an important glimpse into the history of female monasticism, music and book production in the period. The conference, comprising papers that consider the variety of interdisciplinary aspects involved in the study of medieval manuscripts, coincides with an exhibition on the antiphonal at the Art Gallery of Nova Scotia and includes a concert performance by the Belgian ensemble Psallentes of music from the antiphonal.
Halifax is absolutely lovely in the fall. You should come.
https://materialmattershalifax.wordpress.com
https://www.artgalleryofnovascotia.ca/exhibitions/centuries-silence-discovery-salzinnes-antiphonal
Vous arrivez à un aéroport pour un voyage de recherche et l’agent de contrôle de frontière demande ce que vous faites. Comment répondez-vous ?
Je dis que j’enseigne à l’Université de Saint Mary's, ce qui est vrai. Je suis généralement grincheuse pendant les voyages aériens et cette réponse attire le moins de frustration (ou commentaire anti-intellectualiste) des agents frontaliers, même si ce n’est pas toute l’histoire. Je dis toujours que le voyage est pour le plaisir, même lorsqu’il s’agi de travail, parce que c’est le chemin le plus facile. Je pense à changer cette stratégie. Mon travail est mon travail et doit être apprécié en tant que tel.
Traverser le pont Blue Water à Kalamazoo constitue une exception notable. Habituellement quand je le traverse, les agents frontaliers ont déjà rencontré tant de médiévistes se rendant au congrès qu’ils sont réellement intéressés par ce qu’on fait. Et des points supplémentaires pour le gars qui a demandé si j’avais des armes à feu ou sabres médiévaux à déclarer.
Il faut dire que mes passages frontaliers ne sont jamais sans incident, et parfois même irritants. Beaucoup de mes collègues et amis ne sont pas aussi chanceux.
Sur quels projets travaillez-vous présentement?
Avec mon éminent collègue, Brandon Alakas, je travaille sur la première édition savante du Diverse Holy Instructions de Richard Whitford pour l’Exeter Medieval Texts and Studies Series à Liverpool University Press. Je travaille également sur une édition étudiante des traductions en anglais médiéval de Lady Margaret Beaufort de deux textes dévotionnels pour la série TEAMS Middle English Texts. C’est un travail bestial. Étrangement satisfaisant, mais bestial.
Que pensez-vous est la meilleure partie d’être un médiéviste ?
L'argent.
Où pouvons-nous trouver/lire certains de vos travaux ?
Mon plus récent article apparaît dans la littérature de dévotion et de la pratique dans l’Angleterre médiévale (K.R. Vulic, S. Uselmann, C.A. Grise, eds.), un recueil d’essais sur la lecture et la réception de la littérature de dévotion en Angleterre. C’est un livre fantastique et je suis heureuse et fière de figurer aux côtés de tel travail excellent et pensif. http://www.brepols.net/Pages/ShowProduct.aspx?prod_id=IS-9782503530291-1
Vous trouverez également certains de mes travaux, quoique plus éphémères, à la réunion annuelle de l’Association médiévale de l’Atlantique, qui aura lieu cette année à l’Université Dalhousie du 22 au 23 septembre. Avec Jennifer Bain de Dalhousie, je suis co-organisatrice de la Conférence Material Matters, financée par le CRSH. Cette conférence célèbre le retour de l’Antiphonaire de Salzinnes à l’Université Saint Mary. L’Antiphonaire est un manuscrit du XVI siècle de l’abbaye cistercienne de Namur (Belgique), somptueusement illustré, qui offre un aperçu important du monachisme féminin ainsi que de la musique, et production de livres à cette époque. La conférence, qui inclue des présentations considérant les divers aspects interdisciplinaires impliqués dans l’étude des manuscrits médiévaux, coïncide avec une exposition sur l’Antiphonaire à la Gallerie d’Art de la Nouvelle Ecosse et un concert présenté par l’Ensemble Psallentes. Halifax est absolument magnifique à l’automne. Vous devriez venir.
https://materialmattershalifax.wordpress.com
https://www.artgalleryofnovascotia.ca/exhibitions/centuries-silence-discovery-salzinnes-antiphonal