Our newest featured member is Jennifer Bain.
You’re arriving at an airport for a research trip and the border control agent asks what you do. How do you answer?
I usually just say that I’m a university professor, but then they usually ask “what do you teach?” If I say music, I’m always asked next, “Oh yeah, how many instruments do you play?” Once instead of “music” I said “medieval music” and the border control agent said, “That sounds boring!”.
What projects are you currently working on?
I’m working on a big collaborative project, Cantus Ultimus, teaching computers how to read medieval chant manuscripts (cantus.simssa.ca). I love working on a team and learning about various aspects of computing, and it’s led to many unusual side projects including developing a music exhibit as part of a large 6-month exhibition at the Art Gallery of Nova Scotia: Centuries of Silence: the discovery of the Salzinnes Antiphonal (https://www.artgalleryofnovascotia.ca/exhibitions/centuries-silence-discovery-salzinnes-antiphonal).
A solo project that I’ve been working on recently is a reception history. Using materials from the State Archive in Wiesbaden, I’ve been reconstructing a WWII story about the status of two Wiesbaden manuscripts containing works of Hildegard of Bingen. Both were sent to a bank vault in Dresden during the war, and miraculously survived the bombing. One, the Scivias manuscript, was pillaged and remains lost, while the other, the so-called “Riesencodex”, was left behind in the vault and was later seized officially by Soviet authorities. The story of the return of the Riesencodex to Wiesbaden is a fascinating window on the early days of the Cold War, and involves a lot of deception and a number of thwarted plans.
What do you think is the best part of being a medievalist?
The people (and the manuscripts!) I’ve met along the way.
Why did you join the CSM? What other societies do you belong to?
I think it’s important to be part of a national community of scholars. I belong to a number of music societies including the International Musicological Society and its study group, Cantus planus, the American Musicological Society, the Society for Music Theory, the Canadian University Music Society, the Plainsong and Mediaeval Music Society, the Gregorian Institute of Canada, and an interdisciplinary society, the International Machaut Society.
Where can we find/read some of your work?
My book, Hildegard of Bingen and Musical Reception: the Modern Revival of a Medieval Composer, can be found on Google Books, or if you want to read the whole thing you can purchase it through amazon.ca.
Any final thoughts?
A group of colleagues and I are planning to start up a manuscript fragment site for fragments from chant manuscripts. If you happen to have a folio of chant hanging on your office wall, please be in touch!
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Vous arrivez à un aéroport pour un voyage de recherche et le douanier demande ce que vous faites. Comment répondez-vous ?
Habituellement, je dis simplement que je suis professeure d’université, mais ensuite ils demandent généralement « Quel sujet enseignez-vous? » Si je dis musique, ils m’interroge toujours de suite, « Oh oui, combien d’instruments jouez-vous ? » Une fois, au lieu de « musique » j’ai dit « musique médiévale » et le douanier dit, « Cela semble ennuyeux ! »
Sur quels projets travaillez-vous présentement?
Je travaille sur un grand projet collaboratif, Cantus Ultimus, qui consiste à enseigner aux ordinateurs à lire des manuscrits médiévaux de chant (cantus.simssa.ca). J’aime travailler en équipe et apprendre divers aspects de l’informatique, et de nombreux projets latéraux inhabituels dérive de cette expérience, notamment l’élaboration d’une pièce de musique dans le cadre d’une grande exposition de 6 mois à l’Art Gallery of Nova Scotia : siècles de Silence : la découverte de l’Antiphonaire de Salzinnes (https://www.artgalleryofnovascotia.ca/exhibitions/centuries-silence-discovery-salzinnes-antiphonal).
Un projet solo sur quel j’ai travaillé récemment est une histoire de la réception. À l’aide de matériaux provenant des Archives de l’État à Wiesbaden, j’ai reconstruis une histoire qui a eu lieu pendant la Seconde Guerre mondiale, au sujet du statut de deux manuscrits de Wiesbaden contenant des œuvres de Hildegarde de Bingen. Tous les deux ont été envoyés à un coffre de banque à Dresde pendant la guerre et ont miraculeusement survécu au bombardement. . Un, le manuscrit du Scivias, est pillé et reste perdu, tandis que l’autre, le soi-disant « Riesencodex », fut laissé dans la chambre forte et fut par la suite saisi officiellement par les autorités soviétiques. L’histoire du retour du Riesencodex à Wiesbaden offre une perspective fascinante sur les premières phases de la guerre froide et implique beaucoup de déception et un certain nombre de plans contrariés.
Que pensez-vous est la meilleure partie d’être un médiéviste?
Les gens (et les manuscrits!) que j’ai rencontrés au long du chemin.
Pourquoi vous êtes-vous enrôlé dans le SMC? À quelles autres sociétés appartenez-vous ?
Je pense qu’il est important de faire partie d’une communauté savante nationale . J’appartiens à un certain nombre de sociétés de musique, dont l’International Musicological Society et son groupe d’étude, Cantus planus, the American Musicological Society, la Société pour la théorie de la musique, la Société canadienne de musique de l’université, la Société du plain-chant et de la musique médiéval, l’Institut grégorien du Canada, et une société interdisciplinaire, la Société internationale de Machaut.
Où pouvons-nous trouver/lire certains de vos travaux?
Mon livre, Hildegard of Bingen and Musical Reception: the Modern Revival of a Medieval Composer, peut être trouvé sur Google Books, ou si vous voulez le lire en entiers vous pouvez l’acheter sur amazon.ca!
Quelles sont vos dernières pensées?
Un groupe de collègues et moi avons l’intention de lancer un site de fragment de manuscrit pour les fragments de manuscrits de chant. Si vous avez un folio du chant accroché sur le mur de votre bureau, veuillez être en contact !